Entre le 25 novembre et le 1er décembre, quatre Palestiniens, dont un enfant, ont été tués par les forces israéliennes, portant ainsi le le nombre total de Palestiniens tués en Cisjordanie depuis le début de l’année s’élève à 227.
Près de la moitié de tous les décès en 2025 ont été enregistrés dans les gouvernorats de Jénine et de Naplouse.
Des opérations à grande échelle dans les seuls gouvernorats de Jénine et de Tubas ont touché plus de 95 000 Palestiniens la semaine dernière.
À Tubas, des raids de grande envergure, des couvre-feux et des activités de bulldozer ont causé d’importants dégâts aux habitations, aux routes et aux réseaux d’eau, déplaçant des familles et coupant l’approvisionnement en eau à près de 17 000 personnes.
La violence des colons est également restée à des niveaux élevés. Jusqu’à présent cette année, OCHA documenté 1 680 attaques de colons dans plus de 270 communautés – une moyenne de cinq par jour – avec la saison actuelle de récolte des olives marquée par des attaques généralisées contre les agriculteurs, les arbres et les infrastructures agricoles.
Situation à Gaza
À Gaza, les frappes aériennes, les bombardements et les détonations quotidiennes de bâtiments se poursuivent. signalé près de la soi-disant « Ligne jaune », qui traverse plus de la moitié du territoire où les forces israéliennes restent déployées.
Des changements de ligne la semaine dernière ont déclenché de nouveaux déplacements depuis l’est de la ville de Gaza, alors que les pluies hivernales ont aggravé les conditions de vie déjà désastreuses.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en octobre, plus de 774 000 mouvements de déplacement ont été enregistrés. Au cours de la seule semaine dernière, plus de 20 500 mouvements ont été enregistrés, en grande partie dus aux inondations et à l’insécurité.
Les humanitaires préviennent que les conditions hivernales, la surpopulation et les déplacements répétés augmentent les risques pour les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées et les ménages dirigés par une femme.
Services alimentaires et de santé
Le système de santé à Gaza reste au bord de l’effondrement. Bien que 42 établissements de santé aient rouvert ou partiellement repris leurs services depuis le cessez-le-feu, 61 pour cent de tous les points de services de santé restent non fonctionnels, ce qui exerce une pression énorme sur ce qui reste du système.
Selon l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies (OMS), plus de 16 500 patients – dont environ 4 000 enfants – nécessitent toujours une évacuation médicale, car les soins avancés dont ils ont besoin ne sont pas disponibles à Gaza.
La sécurité alimentaire et la nutrition restent cruciales.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont indiqué que les deux tiers des enfants de moins de cinq ans consommaient seulement deux groupes alimentaires ou moins en octobre, exposant l’ensemble de la population des moins de cinq ans à un risque de malnutrition aiguë.
Alors que l’aide alimentaire s’est développée ces dernières semaines, les pénuries de carburant, de gaz de cuisine et d’argent liquide continuent de limiter l’accès à des régimes alimentaires diversifiés.
L’ampleur de la destruction physique est immense. Plus de 80 pour cent des bâtiments à Gaza sont endommagés ou détruitset les estimations de l’ONU indiquent que le déblaiement des débris à lui seul pourrait prendre au moins sept ans, même avec un accès stable et un financement suffisant.
Financement et fournitures de secours
Malgré l’ampleur des besoins, le financement humanitaire reste très limité. Au 4 décembre, seuls 40 % des 4 milliards de dollars requis pour la réponse à Gaza et en Cisjordanie d’ici 2025 avaient été reçus.
L’ONU continue également de coordonner les missions humanitaires à Gaza.
Mercredi, six de ces tentatives sur sept ont été facilitées par les autorités israéliennespermettant aux équipes humanitaires de collecter du carburant, des fournitures médicales, des couches, des kits de dignité et d’hygiène, du savon, des vêtements d’hiver et d’autres articles essentiels aux points de passage de Kerem Shalom et de Zikim.
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First published in this link of The European Times.
